Ma question porte sur la réforme du processus d'adhésion à l'Union européenne, et sur la perspective européenne des pays des Balkans occidentaux. Cela fait quinze ans maintenant que les pays candidats multiplient leurs efforts pour répondre aux critères de Copenhague. Malgré les profondes réformes qui ont été engagées et les actes courageux de réconciliation comme l'accord de Prespa, le Conseil européen a récemment décidé, contre l'avis de la majorité des États membres, de reporter une nouvelle fois l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie. La France, le Danemark et les Pays-Bas ont estimé que l'Union européenne n'était pas prête à un nouvel élargissement. Ils plaident en faveur d'une réforme du processus d'adhésion. Dans ce contexte, j'aurais voulu avoir des précisions sur les propositions que la France souhaite faire dans la perspective des discussions sur l'élargissement qui auront lieu au printemps prochain et en amont du prochain paquet élargissement de janvier 2020, notamment sur les principes de la nouvelle approche qui est prônée par la France, s'agissant tant des conditions que des étapes, ainsi que des bénéfices escomptés.