Intervention de Geneviève Darrieussecq
Séance en hémicycle du mardi 31 octobre 2017 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Après l'article 51
J'ai bien entendu que des Présidents de la République avaient promis mais pas agi. Nous n'irons pas dans le même sens. Je m'en tiens à ce que je vous ai dit précédemment : les décrets de 2000 et 2004 ont accordé un droit à indemnisation de manière tout à fait exceptionnelle et symbolique. Pour l'heure, nous ne souhaitons pas aller au-delà de ce caractère exceptionnel et symbolique pour des pupilles de la nation, qui ont certes connu un drame absolu – même si l'on ne saurait, bien entendu, quantifier la douleur d'un enfant qui a perdu ses parents, quelle que soit la façon dont cela s'est déroulé. Je ne suis donc pas favorable à cet amendement.
2 commentaires :
Le 12/11/2017 à 11:02, KIRMANN a dit :
C'est en effet une grave insulte à la mémoire de la Résistance. Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron : même constat.
Quel est leur message ?
Les parlementaires ? Pour la plupart une ribambelle de personnages qui se croient importants, mais qui en réalité ne font qu'appartenir à une chambre d'enregistrement. En toute réalité le pouvoir appartient à la haute administration.
Le 09/11/2017 à 13:44, michele castel suchet a dit :
Réponse bateau ! Dégagement en touche et langue de bois ! Tout ça est bien confus. Mme la Secrétaire d'Etat souffle le chaud, le froid et "en même temps" le tiède. Qui a vraiment compris quelle est la position et la réponse, à part le rejet de l'amendement ? Il ne doit pas être bien compliqué pour ses services de recenser les derniers orphelins Pupilles de la Nation de la 2e guerre mondiale, notamment ceux au moins, des résistants morts les armes à la main. Les enfants de ceux qui se sont levés alors la grande majorité des Français s'est au mieux couchée au pire a collaboré voire encore plus abject... Honte à ceux qui depuis 13 ans nous endorment avec leurs promesses, leurs revirements permanents, et au bout du compte ne font rien. Courageux mais pas téméraires ! Comme M. de Rugy, député de loire-atlantique qui avait déposé une Q.E. (la n ième) au précédent gouvernement le 9 mai 2017, la veille de la fin de la mandature de la précédente assemblée
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