Cet amendement vise l'eau en bouteille plastique jetable. J'anticipe votre fin de non-recevoir, madame la secrétaire d'État, en précisant « pour raison de santé ». Une enquête vient de montrer que tous nos fleuves, sans exception, sont emplis de microplastiques : cela signifie que les captages d'eau en regorgent et que nos organismes en sont remplis. Pour le coup, nous sommes dans le cadre de la loi.
Je saisis cette occasion pour parler de la « consigne » des bouteilles plastiques. Le mot « consigne » a un sens qu'il s'agirait de ne pas détourner : cela consiste à rapporter des objets, notamment des bouteilles en verre, non pour les refondre et dépenser de l'énergie pour en fabriquer de nouvelles, mais pour les renvoyer à leurs producteurs, les laver et les réutiliser. La « consigne », comme vous en faites la publicité, n'est que du recyclage déguisé. Nos collègues qui sont attentifs à la situation de l'industrie et de l'emploi apprendront avec intérêt que la reverse logistic est un secteur d'avenir, pourvoyeur de nombreux emplois.