Cet amendement vise à développer la sobriété énergétique du numérique à travers des mesures très concrètes.
Tout d'abord, pour diminuer l'impact des émissions de gaz à effet de serre liées à la consultation des vidéos en ligne, ces dernières doivent être proposées par défaut avec une qualité combinant un confort suffisant pour les utilisateurs et une consommation de données aussi restreinte que possible.
De plus, il convient de stopper le lancement automatique d'une seconde vidéo non sollicitée après la consultation d'une première sur l'une de ces plateformes.
En outre, il convient d'indiquer l'impact environnemental lié à l'utilisation des applications et des services en ligne, un certain nombre de dispositifs existant déjà.
Enfin, un indicateur de l'empreinte carbone doit être affiché. Là encore, un certain nombre d'initiatives se développent.
Ces dispositions, assez simples, nous permettraient de nous engager résolument dans une transition numérique la plus sobre possible pour parvenir à concilier les deux grandes transitions – énergétique et numérique – du XXIe siècle.