Nous avons appris, dans le cadre de la mission d'évaluation que j'ai menée avec M. Guillaume Garot, que 10 % du gaspillage alimentaire est lié à une mauvaise compréhension des dates de péremption, notamment la DDM, au-delà de laquelle le produit reste consommable. Les consommateurs ont tendance à jeter à tort des produits parce qu'ils ont peur de tomber malades.
L'amendement adopté par la commission des affaires économiques tend à ce que la DDM soit accompagnée d'une mention complémentaire précisant que le produit peut être consommé sans risque lorsque la date est dépassée. Cette mention sera volontaire. Par ailleurs, nous proposons de supprimer des dispositions adoptées par le Sénat, aux termes desquelles des délais minimaux seraient établis par décret en ce qui concerne les DDM et DLC : c'est la responsabilité du producteur, et non celle de l'État.