La mauvaise interprétation de la DDM est à l'origine, cela a été dit, de 10 % du gaspillage alimentaire : beaucoup de consommateurs confondent cette date avec la DLC, qui indique une limite impérative pour des denrées très périssables, qui sont susceptibles de présenter un danger immédiat pour la santé humaine au bout d'une courte période. La DDM est simplement la date à partir de laquelle une denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques sans présenter, néanmoins, le moindre risque pour le consommateur. La mention « à consommer de préférence » avant telle date est mal comprise : de nombreux consommateurs jettent des denrées alimentaires une fois que cette date est passée.
L'amendement CD1011 rectifié permettra à la DDM d'être accompagnée d'une mention indiquant que le produit reste consommable. Nous répondrons ainsi aux objectifs de renforcement de l'information du consommateur et de limitation du gaspillage alimentaire.