On entend, là encore, l'expression d'une véritable ambition pour ce texte. Le reconditionnement est, en effet, une pratique assez ancienne dans notre culture industrielle, mais elle l'est beaucoup moins s'agissant des produits informatiques, numériques ou téléphoniques, et n'inspire pas nécessairement confiance aux consommateurs. Dans ce domaine, il faut renforcer l'information, travailler à une labellisation et à une certification de qualité ; il y va du réemploi du matériel. Sans doute est-il nécessaire de revoir cet amendement d'ici à la séance publique. En tout état de cause, le reconditionnement s'inscrit si peu dans la culture française qu'il nécessite, de même que nous l'avons décidé tout à l'heure pour la réparabilité, qu'on incite les consommateurs à se tourner vers lui, qu'on les accompagne dans cette démarche. Cela passe par cette labellisation.