Nul ne peut ignorer que le plastique est prégnant et qu'il déborde de manière non maîtrisée. Ainsi, une entreprise développant une stratégie volontaire pour supprimer l'usage de bouteilles jetables et les remplacer par des bouteilles susceptibles de réemploi a mis six mois à connaître le volume de plastique qu'elle voit défiler dans son activité. Il est pourtant indispensable que les entreprises sachent quelle quantité de plastique elles utilisent et redispatchent, de manière à avoir une gestion optimisée du plastique, c'est-à-dire un recours réduit aux usages où cette matière représente un apport notable.
C'est pourquoi je propose de réfléchir à une comptabilité du plastique, comme il existe aujourd'hui une comptabilité pour d'autres matières, notamment pour l'alcool et les produits pétroliers. Comme il s'agit là d'une réflexion novatrice, je propose de demander au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur le sujet. Est-ce que nous devons maîtriser le plastique dans les entreprises, comme nous y maîtrisons aujourd'hui l'alcool ? Telle est la question que pose mon amendement.