Vous démontrez, par votre réponse, que l'homme a perdu la main sur le plastique. Demandez donc à une petite structure de 10 salariés, ou même au groupe La Poste, quel volume de plastique l'une et l'autre reçoivent et utilisent, et quelle certitude ils ont que ce plastique ne finit pas dans la nature et dans les océans ! Nous vivons dans un monde de fous : on sait évaluer au centime près la valeur d'une entreprise, mais on est incapable de savoir comment elle maîtrise sa gestion d'un produit aussi néfaste.
Mon amendement n'affirme pas qu'il faille mettre en place une comptabilité plastique ; il se veut une aide à notre nation pour prendre la tête des réflexions sur le sujet, en demandant la production d'un rapport structuré sur l'opportunité d'instituer une comptabilité plastique. Quoi qu'il en soit, il en ressortirait certainement que le plastique constitue un vrai problème dans beaucoup de structures. Mon amendement n'est pas transgressif.