On peut, en effet, considérer l'amendement comme un amendement d'appel. Pour autant, 2030 est une échéance bien lointaine si on la compare à l'urgence écologique qui est la nôtre. Dans mon esprit, l'interdiction était immédiate, même si elle pouvait s'entendre à six mois, un an ou cinq ans selon les produits concernés. Il faudra discerner dans ces 100 ou 1 000 produits, ceux qui peuvent être changés immédiatement, sans surcoût, parce que leur vente ne repose que sur des effets de mode et de publicité, de ceux qui exigent un délai plus long parce qu'ils sont fabriqués par de nombreux employés ou que la technologie ne le permet pas. Pourquoi la date devrait-elle être universelle ?
Dans tous les cas, l'échéance de 2030 semble insupportable. C'est pourquoi je proposerai celle de 2025 dans un amendement ultérieur.