Le présent amendement permet d'engager des secteurs d'activité dans une véritable démarche d'économie circulaire, fondée sur une consommation sobre en ressource naturelle.
Certains acteurs commencent à s'engager individuellement en ce sens. Il est important de généraliser ces démarches aux secteurs d'activité dont le modèle économique s'appuie sur une politique assumée d'incitation à la surconsommation des ménages. C'est le cas, par exemple, d'une partie de l'industrie du textile, qui peut renouveler jusqu'à plusieurs fois par mois ses collections. Il ne s'agit pas d'imposer à chaque acteur un objectif de stabilisation, voire de baisse des quantités vendues, mais bien d'engager l'ensemble d'une filière à atteindre des objectifs concrets.
L'amendement est en lien avec les objectifs inscrits dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015, dont l'article 74 nous oblige, d'ici à 2030, à contenir notre consommation de matières et de ressources au niveau de 2010. À ce jour, en 2020, elle a au contraire fortement progressé. Si nous voulons nous aligner sur ce que nous avons inscrit dans la loi en août 2015, nous devons impérativement faire des choix pour contenir notre consommation et notre production d'objets.