Je crois que nous ne parlons pas tout à fait de la même chose, monsieur François-Michel Lambert. Il n'est pas question d'objectifs pour chaque producteur de jouets, par exemple : on raisonne par filières. Vous comprenez bien que l'État ne peut pas déterminer des objectifs entreprise par entreprise. Je pense néanmoins que nous sommes animés par la même volonté de lutter contre l'opacité du système, de fixer des objectifs, d'établir une redevabilité et de s'assurer que les objectifs sont atteints.
Il me semble que vous faites référence à des amendements comportant des objectifs chiffrés en matière de réemploi et de réutilisation. Ces objectifs sont déjà prévus dans le détail. Il ne doit pas s'agir de mesures arbitraires : il faut réaliser un vrai travail pour s'assurer que ce sont des objectifs a minima atteignables, réalistes et opérationnels, sinon on court le risque d'en rester au stade des incantations.