Je remercie notre collègue d'avoir déposé cet amendement et d'essayer de bousculer les choses – une erreur technique m'a empêché de déposer un amendement identique.
À Marseille, 500 millions de mégots finissent à la mer tous les ans, soit la moitié des cigarettes fumées. Les bonnes volontés et tous les moyens déployés pour installer des cendriers et lancer des campagnes de sensibilisation afin que les mégots ne soient pas jetés à terre ou dans les égouts – donc à la mer – ne sont pas suffisants pour répondre aux enjeux. Il faut des mesures radicales. Nous débattons de la mise en place d'une consigne pour recycler les bouteilles en plastique, alors que nous en récupérons déjà beaucoup dans les réseaux de recyclage. Comment nos concitoyens pourraient-ils comprendre que nous ne fassions pas de même pour les mégots de cigarette ?
Il faut donc que la loi impose cette solution. Je le répète, l'enjeu est colossal à l'échelle de la France : 30 milliards de mégots finissent au fond des océans, des rivières et des lacs. Nous ne pouvons pas dire que nous n'avons pas de solution, elle nous est apportée par M. Jimmy Pahun. Il faut voter cet amendement.