Je suis d'accord avec ce que vient de dire M. Matthieu Orphelin. Nous devons mesurer à quel point l'idée de réparabilité constitue, pour nos générations – la mienne, mais aussi celle de Mme la rapporteure et celle de Mme la secrétaire d'État –, une véritable révolution culturelle. Jusqu'à présent, nous avions l'habitude, dès qu'un appareil ne fonctionnait plus, de le remplacer par un autre, dans le cadre d'une économie linéaire. Aujourd'hui, il nous est demandé d'évoluer culturellement et nous devons nous en donner les moyens. Faire appel au réparateur, ce n'est pas pour nous une évidence. La labellisation proposée par le Sénat, qui consiste à repérer celles et ceux qui seront en mesure de nous apporter au quotidien cette nouveauté que va constituer la réparation, me semblait constituer un véritable marqueur de cette loi.