Je me réjouis du débat qui vient d'avoir lieu. Il est la preuve même que, malgré certains désaccords, nous avons tous envie que cela fonctionne. Assurément, le montant de 80 millions d'euros serait idéal. Mais pourquoi pas 90 ? De la même façon, pourquoi 5 % et non pas 12 ou 3 ? On peut aussi voir le verre à moitié plein et se dire qu'au début, nous n'avions rien et qu'aujourd'hui, nous avons au moins 30 millions d'euros.
S'agissant des appels à projets, pour bien connaître le secteur associatif, je sais qu'y répondre épuise les associations ainsi que d'autres petites structures, et que cela élimine, de fait, des acteurs qui seraient pourtant très innovants. Nous devons revoir la notion d'appel à projets, tout en étant extrêmement vigilants quant à la logique de rente. Mais je suis bien consciente que dire cela ne résout rien.
Sur la question de la gouvernance, je tenais à remercier M. Matthieu Orphelin qui a fait une proposition intéressante, sur la base de laquelle nous pouvons continuer de travailler.
L'objectif est bel et bien d'avoir un fonds qui ne soit ni retoqué ni attaquable, mais pérenne, utile et fonctionnel.