Je vous remercie de votre intervention, chère collègue.
Madame la rapporteure, votre argumentaire donne le sentiment que vous êtes plutôt favorable à mes amendements, mais que vous préférez prendre le temps de la réflexion. Or il n'est pas raisonnable de tarder, alors que nombre de nos territoires sont en situation de stress hydrique. Un grand nombre d'agriculteurs, notamment de vignerons, sont obligés de réduire leur production parce qu'ils n'ont plus accès à l'eau. Et vous voulez leur dire qu'il faut prendre le temps – plusieurs années ! – de faire des études ? Moi, je propose des objectifs clairs : 1 % en 2025 et 10 % en 2030. Comme Mme Sophie Auconie l'a dit, ce serait un formidable message adressé aux agriculteurs. La France est le leader européen dans ce domaine et elle exporte son savoir-faire dans de nombreux pays. Et pourtant, elle n'en fait pas usage sur son propre territoire. Les agriculteurs ont besoin de cette eau.