Cet amendement vise à définir un objectif de réduction de la quantité annuelle d'unités neuves vendues dans les secteurs du textile, de la maroquinerie, de l'ameublement et des biens électriques et électroniques, des jouets et articles de sport, des véhicules motorisés et pneumatiques. Cette baisse des quantités de produits neufs vendus se traduira par une diminution de nos émissions de CO2 et de notre consommation de matières – rappelons qu'un produit neuf nécessite pour sa fabrication un poids de matières cinq à dix fois supérieur à son poids total.
Cette mesure, d'apparence dirigiste, s'inscrit pleinement dans la logique de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte dont l'article 74 prévoit pour 2030 une stabilisation du niveau de consommation intérieure de matières au niveau de 2010. Il nous faut bien trouver les moyens d'atteindre cet objectif national.