Monsieur Guillaume Garot, vous dites que nous n'étudions pas le levier fiscal de la TVA. C'est faux. M. Jean-Marc-Zulesi, qui a été rapporteur pour avis sur la première partie du PLF, pourra vous le confirmer.
Quant aux amendements, j'y suis défavorable. Si les activités liées au traitement des déchets peuvent, en application de l'annexe III de la directive européenne de 2006, bénéficier de taux réduits de TVA, ce n'est pas le cas des biens constitués de matériaux recyclés ou biosourcés – les amendements CD1073 et CD613 sont donc contraires au droit européen. Il en va de même de l'amendement CD612 qui vise les activités de réemploi. Celles-ci ne peuvent faire l'objet d'un taux réduit, car le réemploi, à la différence de la réutilisation, concerne des objets n'ayant pas le statut de déchets. De plus, la liste des activités de recyclage pouvant faire l'objet d'un taux réduit est limitativement énumérée par la directive européenne.