Nous arrivons au terme des débats et je tiens à souligner que la véritable opposition démocratique est encore présente, elle, dans l'Hémicycle. Celle qui en revanche occupe l'ensemble des places, y compris bientôt celles des vice-présidences, en est quasiment absente – si l'on excepte le rapporteur spécial – , ce qui est un peu regrettable sur un sujet aussi important que la justice.
Madame la ministre, qui dit loi de programmation dit échelonnement dans le temps, or, ce soir, nous avons montré les uns et les autres combien il est urgent d'agir. Une loi de programmation peut contenir énormément de dispositifs la première année, puis, les choses étant compliquées à réaliser, finir par s'étioler – ce que l'on peut d'ailleurs comprendre. Comment l'envisagez-vous ?