Je ne suis pas là pour sauver le plastique ! Nous sommes très nombreux à avoir défendu des amendements pour en restreindre l'usage, même si le débat est un peu parti dans tous les sens. Je dois dire que j'ai quelques difficultés, à ce stade de nos discussions, à savoir où nous en sommes : qu'est-ce qui est autorisé ? Qu'est-ce qui est interdit ? Je crois me souvenir que les confettis en plastique sont interdits alors que les ballons en plastique sont toujours autorisés. Et puis, il y a des plastiques que l'on ne voit pas et des réflexions qu'il faut continuer à mener.
Cette Agence nationale du plastique permettrait de mobiliser les acteurs de manière structurée et d'avoir une stratégie cohérente, à l'inverse de celle que vous menez, madame la secrétaire d'État, mesdames, messieurs les députés de la majorité. N'oublions pas que vous avez repoussé du 1er janvier 2020 au 1er janvier 2021 l'interdiction des pailles et touillettes en plastique !
Cette idée n'est, du reste, pas une pure innovation. Le Danemark s'est déjà doté d'une telle agence.
Ne voyez donc pas dans cette initiative une volonté de sauver le plastique, même si ce matériau a toute sa place dans une société moderne, notamment dans le domaine médical. Il s'agit seulement de le remettre à sa juste place.