S'agissant du Pass culture, c'est tout le problème des mesures gouvernementales ou étatiques qui apparaissent, à tort ou à raison, un peu comme la limitation de vitesse à quatre-vingts kilomètres à l'heure, comme des OVNI surgissant tout à coup dans le ciel. Je crois beaucoup, comme les élus, à la pédagogie : un des moyens d'amortir les chocs politiciens que vous avez décrits est de faire de la pédagogie en amont.
Le retour que j'ai à propos du Pass culture, de la part des conseils départementaux, est qu'ils n'ont pas été assez associés au dispositif. Ils ont eu l'impression – peut-être fausse : je ne veux pas porter de jugement – que le Pass culture leur tombait dessus. Ils ont perçu qu'on leur disait : vous êtes gentils avec vos politiques culturelles, dans le Val-de-Marne ou ailleurs, mais vous êtes quand même des élus locaux, vous avez une vision moins stratosphérique que nous quand il s'agit de concevoir des dispositifs, et nous allons donc vous donner un instrument bien meilleur qui s'appelle le Pass culture.