Face à ce constat, quels sont nos objectifs ? Au groupe UDI, Agir et indépendants, nous pensons que la priorité absolue doit être la réduction du volume global de nos déchets puis, dans un second temps, le réemploi et l'amélioration du tri. Le triptyque de l'économie circulaire, c'est d'abord réduire, puis réutiliser, et enfin recycler. Ainsi, si le recyclage est important, ce n'est pas la première option qui doit s'imposer. Comme l'a dit Guillaume Garot, le texte propose des mesures de bon sens en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, comme l'interdiction de la destruction des invendus.
Ensuite, quels déchets faudrait-il arrêter de produire en premier lieu ? Les objets à usage unique, notamment en plastique, sont un véritable fléau. Ils détruisent notre environnement et abîment la biodiversité. Les continents de plastiques et de déchets se retrouvent partout : dans tous les océans, à proximité de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie ou en Méditerranée, et même sur terre, avec le triste exemple de la mer de déchets de Carrières-sous-Poissy, que notre collègue Zivka Park connaît très bien.
Fort de l'expérience ultramarine, notre groupe souhaite mener une guerre totale contre la pollution plastique. Certains territoires sont en avance et nous montrent la voie. Je pense ainsi à la Nouvelle-Calédonie, qui a élu deux de mes collègues, Philippe Gomès et Philippe Dunoyer. Cette île du Pacifique a adopté en janvier dernier une loi visant à bannir l'ensemble des produits plastique jetables d'ici 2022. Si nos concitoyens ultramarins peuvent le faire, nous aussi ! Avec d'autres groupes, nous proposerons donc d'interdire l'usage des micro-plastiques.
Quelle méthode appliquer pour atteindre ces objectifs ? Notre groupe souhaite une simplification de l'information des citoyens et davantage de pédagogie, au moment de l'achat comme du geste de tri. L'information doit être lisible, claire et unifiée sur le territoire pour le consommateur et le citoyen producteur de déchets.