Madame la députée, je comprends parfaitement votre souhait de tirer les conséquences de l'interdiction faite aux navires de rejeter des résidus pétroliers en mer, en application de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires, dite convention MARPOL – pollution marine. Cependant, ces déchets de résidus d'hydrocarbures maritimes peuvent – vous en conviendrez aisément – contenir des substances polluantes, très néfastes pour la qualité de l'air. Je songe aux métaux lourds ou au chlore, dont la combustion peut entraîner l'émission de dioxines.
Dans ce contexte, nous devons disposer d'un retour d'expérience solide et complet sur la capacité à fabriquer des produits commerciaux à partir de ces déchets, avant de nous fixer des objectifs de régénération aussi ambitieux que ceux que vous proposez. Si je comprends votre intention, je crois donc qu'il faut encore travailler et expérimenter sur cette question. Je vous remercie néanmoins, madame la députée, pour votre travail.
Avis défavorable.