En 2017, la production mondiale de vin a été historiquement faible, le plus faible millésime depuis 1945. Parmi les effets néfastes pour notre viticulture, il faut évoquer des maladies touchant le vignoble, en particulier l'esca qui fait des ravages dans mon département. Alors que la recherche est, en la matière, nécessairement lente : il faut entre quinze et vingt ans pour que des cépages issus de clonages puissent être exploités, alors que la maladie parvient à se propager à un rythme bien plus élevé. Quels sont les moyens alloués l'année prochaine à la lutte et à la recherche contre les maladies de la vigne ? Qu'en est-il exactement du Plan national dépérissement du vignoble ?
Parmi les propositions d'un rapport parlementaire sur le sujet datant de 2015, il était question d'instaurer une réduction d'impôts aux particuliers au titre des investissements dans la recherche. Quelles sont les intentions du Gouvernement sur ce sujet ?