Jimmy Pahun a fort bien exposé les choses : nous sommes ici non pas pour traiter de la pollution, mais pour prendre en considération les limites de notre planète. Nous avons devant nous trente ans, voire seulement vingt, pour agir. Je le rappelle : la planète est finie. Dans trente ans, elle comptera 10 milliards d'habitants, dont 6 à 7 milliards consommant comme nous ; or il n'y aura pas pour autant de ressources supplémentaires. Si nos concitoyens ne définissent pas, en toute souveraineté, une stratégie qui, certes, existe déjà peut-être fragmentairement, mais sans être structurée et sans que le Parlement ait son mot à dire, nous risquons de nous retrouver dans une situation très difficile, soumis à des contraintes extrêmes pour ce qui concerne l'accès aux ressources, et obligés d'expliquer à nos concitoyens que nous ne pouvons plus leur assurer un certain mode de développement parce que nous n'avons pas anticipé les choses. Cela surviendra dans vingt ans au maximum. Si le Parlement ne se saisit pas de la question aujourd'hui, il devra le faire dans trois, quatre ou cinq ans. Soyons donc à la hauteur de l'enjeu, et mettons en oeuvre une stratégie complète, cohérente et efficace, comme Jimmy Pahun le propose !