Si nous souscrivons à l'objectif de réduire le stockage des déchets non dangereux de 50 % entre 2010 et 2025, il serait irréaliste d'inscrire dans la loi l'interdiction des installations de stockage. Elle induirait des difficultés majeures pour l'industrie française et l'ensemble des acteurs de la chaîne de traitement des déchets, qui ne trouveraient plus de solution pour traiter leurs déchets ultimes, dangereux ou non, d'origine ménagère ou industrielle, lesquels devraient dès lors être exportés vers d'autres États.
Nous ne parviendrons à réduire le volume des déchets stockés qu'à condition d'agir en amont par la prévention, le recyclage, la valorisation biologique et énergétique. C'est pourquoi M. Jean-Pierre Vigier a déposé le présent amendement qui tend à supprimer l'article.