Le fait est que ces groupes de travail se réunissent depuis des années et qu'ils ont le sentiment que la question n'avance pas suffisamment. C'est pourquoi il convient d'inscrire dans la législation française ce besoin d'outils de mesure du gaspillage, faute de quoi je crains que nous n'attendions encore longtemps.
L'expérience m'a enseigné que, quand une disposition est inscrite noir sur blanc dans la loi, alors les moyens de l'État sont mobilisés. L'ADEME, que vous avez évoquée, n'est pas seule à travailler sur le sujet : le ministère de l'agriculture fournit, lui aussi, un très beau travail en la matière. Toutes ces études doivent converger, et rien ne serait plus efficace que d'inscrire ce besoin de cohérence dans la loi. Il convient de définir des objectifs et de fournir les moyens nécessaires pour les atteindre, d'autant que nous avons avec nous la réglementation européenne. Cela nous permettra de gagner du temps, alors que nous en avons trop perdu jusqu'à présent.