La décision de couper drastiquement, à hauteur de 10 millions d'euros, soit 50 % des crédits de 2017, le financement des MDE est très préjudiciable pour l'avenir de plus de 120 maisons de l'emploi. Cela est d'autant plus incompréhensible que celles-ci sont essentielles pour la politique qu'entend mettre en oeuvre le Gouvernement puisqu'elles ont la capacité de développer de l'ingénierie de projet, de réaliser des diagnostics de territoire et de mettre en oeuvre des plans de formation en lien avec les besoins des PME et TPE notamment. Elles portent ainsi plus de 160 postes de facilitateurs parmi les 433 en activité pour le développement de la clause sociale. Or, simultanément à la baisse des crédits, l'État met en oeuvre le comité stratégique de la clause qui a justement pour objectif d'optimiser l'extension de l'application de la clause sociale à tous les marchés de l'État.
On rappellera enfin que les MDE recevaient 82 millions d'euros en 2007. Ce désengagement de l'État est particulièrement préjudiciable aux territoires où il n'y a pas d'autres structures dédiées à la politique de l'emploi.