J'aimerais compléter les propos de notre collègue André Chassaigne. Cher collègue, outre l'obsolescence logicielle des tablettes et des smartphones que vous évoquez, il en est une autre, plus sournoise et plus massive, aux conséquences plus déplorables : l'obsolescence psychologique, provoquée par les effets de mode et les diktats de la mode.
D'après l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – ADEME – , 98 % des gens qui changent de smartphone en ont un en état de fonctionner. Ils cèdent à l'appel des nouvelles fonctionnalités. Il importe donc d'inclure dans l'information du consommateur les conséquences écologiques de la société de consommation.
C'est vrai pour les smartphones, mais aussi pour le textile. La quantité de vêtements que nous achetons a augmenté de 60 % en quinze ans.