Merci pour votre travail, qui continue de porter la lumière sur les enjeux grandissants des métiers du grand âge, en particulier du soin et de l'accompagnement. Ces métiers se trouvent déjà dans une situation de crise profonde. Les personnels l'ont d'ailleurs manifesté à de nombreuses reprises.
Dans ce secteur, les estimations, y compris celles qu'ont avancées Mmes Fiat et Iborra dans leur rapport, semblent nettement en dessous de la réalité, alors que les besoins iront croissant dans les années à venir. Nous avons sans doute besoin d'un plan de formation et de postes bien plus nombreux, d'autant qu'une part de l'effort repose sur les proches aidants. Il y a là un rattrapage à faire, car nous ne pouvons pas continuer ainsi. La crise que connaissent les aidants en est aussi le résultat.
Cette crise, nous ne pourrons pas la résoudre sans développer un service public de l'accompagnement et de l'autonomie, ce qui me semble d'autant plus important que, comme l'a dit Agnès Firmin Le Bodo, les structures d'accompagnement et de maintien à domicile sont aujourd'hui en grande difficulté. Dans tous les secteurs, les EHPAD comme le maintien à domicile, le besoin se fait sentir d'un service public plus étendu.
Il faut aussi une véritable reconnaissance en matière de rémunération. Nous confions à ces personnels ce que nous avons de plus cher ; la reconnaissance doit être à la hauteur.