Je vous remercie pour ce rapport sur ce sujet essentiel, cette question qui nous taraude tous : serons-nous en mesure d'accompagner au mieux nos aînés ?
Il illustre bien la nature du problème actuel : un manque criant d'attractivité des métiers du grand âge, socialement peu valorisés, d'où la pénurie de personnels, sur tous les territoires, alors que nous en avons de plus en plus besoin.
J'ai rencontré, la semaine dernière, des représentants de l'association « Vivre chez moi », à Strasbourg, qui emploie des aides-soignants, des auxiliaires de vie, voire des étudiants en soins infirmiers qui ont validé leur première année. Elle ne parvient à maintenir un taux d'activité de 75 % qu'en faisant appel à l'intérim, solution coûteuse, compliquée et inadaptée pour accompagner dignement nos aînés avec l'empathie et la bienveillance auxquelles Mme Barboza a fait référence avec tant de passion.
Lors de vos travaux, vous avez identifié des pratiques innovantes au sein des territoires. Quelles sont celles dont vous pensez que la généralisation rapide permettrait d'apporter des réponses à court terme, en attendant le déploiement de vos préconisations plus structurelles ?