Cet amendement important vise à favoriser la lutte contre le gaspillage alimentaire en impliquant plus fortement la grande distribution, grâce à l'usage des codes-barres et des QR codes.
Aujourd'hui, le constat que nous faisons – et je veux associer à cette réflexion Graziella Melchior, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques, avec qui j'ai rédigé le rapport d'évaluation de la loi Garot de 2016 – , c'est que les codes-barres n'indiquent pas la date de péremption du produit, qu'il soit sec – c'est la DDM – ou frais – c'est la date limite de consommation, la DLC.
Les stocks sont donc gérés de façon très empirique. L'inclusion des dates de péremption dans les codes-barres et les QR codes permettrait une gestion bien plus fine et une meilleure anticipation. Ce véritable progrès technologique – mais, je l'espère, assez simple à réaliser – rendrait plus efficace la lutte contre le gaspillage alimentaire.
J'ajoute que le développement des usages numériques permettrait aussi au consommateur d'avoir accès à ces informations, grâce à son smartphone. Il pourrait par exemple connaître l'état des stocks de son propre réfrigérateur ou de son propre placard.
Des technologies françaises existent. Merci de porter une grande attention à ce sujet !