J'ai omis de dire que l'amendement que je défendais était celui de Mme Magnier.
François-Michel Lambert a raison : on ne peut pas invoquer les directives européennes sur certains sujets, et ne pas souhaiter les suivre dans d'autres cas. Aucune directive européenne ne donne de définition du gaspillage alimentaire, mais l'Union propose d'exclure de sa mesure les substances destinées à la nutrition animale visées par la directive 200898CE.
Je voudrais simplement rappeler, à ce sujet, la proposition faite par le Président de la République pendant sa campagne : mettre fin à la surtransposition européenne qui mine notre économie. Pendant le premier congrès de Versailles, en 2017, il a même assuré qu'il irait dans le sens d'une « désurtransposition ». Il me semble que c'est à ce moment-là qu'il a utilisé ce mot. C'est évidemment ce que nous devons faire, et nous en avons ici une occasion. Il y va de la filière de la nutrition animale, pour laquelle la réflexion n'est évidemment pas la même.
Je ne comprends pas, madame la secrétaire d'État, que nous ne saisissions pas l'occasion de « désurtransposer », conformément au voeu du Président de la République.