Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nos agriculteurs sont aujourd'hui dans une grande détresse et il n'est pas normal qu'ils soient si nombreux à abandonner ce si beau métier, qui est vital pour nous tous. Il est encore moins normal que nos agriculteurs soient si nombreux à se suicider, parce qu'ils ne voient aucune lueur au bout du tunnel qu'ils traversent.
Au-delà des difficultés du métier, monsieur le ministre, se posent aussi des questions financières et d'ordre administratif, dont témoigne l'exemple suivant. Dans le cadre du projet agro-environnemental et climatique sur ce que l'on appelle le procédé de « confusion sexuelle », nombre de viticulteurs ont contracté avec des administrations un plan sur trois ans, pour les années 2015 à 2017. Or on vient de leur signifier qu'ils ne toucheraient pas ces aides, ce qui les met en grande difficulté. Ma question est donc simple : qu'allez-vous faire pour régler ce problème ?
Cet amendement vise tout simplement à doubler les crédits qui permettraient à ces producteurs de bénéficier de ces aides, comme de tant d'autres dont ils ne bénéficient pas aujourd'hui.