Cet amendement n'a pas été examiné en commission. Il est vrai que la période récente a vu se multiplier les crises de toutes sortes touchant l'élevage comme les cultures. Je songe notamment aux crises sanitaires qui ont touché la volaille, mais aussi à la fièvre catarrhale ovine – on peut dire qu'on a été gâté de ce côté-là – ou encore aux intempéries, puisque le gel qui s'est abattu sur les vignes a eu des conséquences dramatiques en 2017.
Le budget pour 2018 prévoit justement un nouvel outil pour gérer les crises, avec la constitution d'une réserve de 300 millions d'euros qui sera affectée à la gestion des diverses difficultés qui, hélas, ne manqueront pas de se présenter. Avis défavorable.