Le constat s'impose à nous tous : chaque Français jette 1,5 kilo de médicaments par an. Je salue une fois de plus le soutien de tous les groupes politiques en faveur de la délivrance à l'unité, que le Président de la République s'est engagé à instaurer.
Vous avez également tous soulevé des questions légitimes et importantes. Nous ne partons pas d'une page blanche : une expérimentation a déjà été menée. Il nous faut désormais travailler ensemble dans le cadre de l'élaboration des décrets d'application, pour apporter à ces questions des réponses pragmatiques. C'est le sens de l'amendement du Gouvernement, et c'est ce que nous ferons en concertation avec les parties prenantes.
La vente de médicaments à l'unité est une pratique répandue outre-Manche ainsi que dans d'autres pays, et elle y donne toute satisfaction. La situation française est certes particulière et, encore une fois, nous devrons nous en saisir dans le cadre des décrets d'application. Soyez certains que le Gouvernement est pleinement engagé dans cette voie, conformément à l'engagement du Président de la République, et ce sont les députés La République en marche, particulièrement mobilisés, qui ont souhaité introduire cette mesure dans le texte, ce dont je les remercie – ainsi que tous les autres groupes politiques.