Pour être cohérente avec les débats que nous avons eus en commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, j'irai dans le sens de nos collègues Bruno Millienne et Marguerite Deprez-Audebert.
Nous devons faire attention. Je ne veux pas opposer l'écologie à l'économie et suis en accord avec de nombreux articles de ce projet de loi. Cependant, il convient de se montrer très prudent concernant la filière de l'imprimerie. Lorsque nous prenons des décisions dans l'atmosphère feutrée de l'Assemblée, nous mesurons trop rarement leur impact sur les activités économiques et les contraintes qu'elles peuvent engendrer pour certains acteurs. Nous discutons de mesures qui nous paraissent extrêmement vertueuses sans prendre en considération leurs conséquences sur le territoire – ce qui serait pourtant nécessaire.
Cette filière est en train d'évoluer, sans y avoir été contrainte. Il ne faut pas la déstabiliser. Nous devons inciter ses acteurs à aller plus vite, les accompagner à travers certaines mesures, mais veillons à ne pas prendre de décisions qui les mettraient en difficulté.