Volontiers, madame la présidente.
Comme on l'a dit, les filières dont nous parlons doivent muter, et nous devons les accompagner pour qu'elles le fassent de la façon la plus vertueuse possible. Le papier, on le sait, n'est pas forcément acheté en France, où il n'existe plus beaucoup de fabricants.
Une pratique vertueuse, ici, implique pour nous que le papier soit « conçu à partir de matières recyclées à 100 % » ou « issu en totalité de forêts gérées durablement » ; mais ce second aspect demande à être précisé. Pour les acteurs éligibles aux labels de l'ADEME, par exemple, la gestion durable peut consister simplement à replanter un arbre à la place d'un autre aussi bien qu'inclure la mention aux droits des peuples indigènes et à ceux des travailleurs, aux propriétés foncières et aux droits d'usage.
Si nous avons dit que nous laisserions du temps, la transition n'en doit pas moins être la plus exigeante possible.