Madame la rapporteure, madame la secrétaire d'État, je disais tout à l'heure qu'Apple avait dépensé 2 milliards de dollars pour sa publicité en 2015 et Samsung 9 milliards en 2012. À mon avis, les grandes bâches publicitaires qu'on voit partout ne montrent guère de téléphones reconditionnés, pour lesquels, du reste, la publicité est peu fréquente. L'adoption de cet amendement permettrait donc de nous attaquer à cette vente de faux bonheur qui sévit dans notre société.
Par ailleurs, notre droit prévoit déjà la possibilité d'une dérogation au principe de liberté de l'industrie pour des raisons de santé, qu'utilise par exemple la loi Évin. On pourrait donc tout à fait inscrire aussi dans la loi la possibilité de dérogations pour des raisons environnementales, et il faut vraiment y parvenir. Je ne comprends pas pourquoi, sur aucun de nos amendements, nous ne parvenons à avancer dans ces domaines.