Selon une étude de mars 2019 réalisée par l'IFOP pour l'association Dons solidaires, 3 millions de Français et Françaises se privent des produits d'hygiène, classés comme produits de première nécessité, que sont les brosses à dents, le dentifrice, les savons, les couches ou encore le papier toilette.
La même étude révèle que 8 % des Françaises, soit 1,7 million de femmes, ne disposent pas de suffisamment de protections hygiéniques. Cette précarité menstruelle accentue l'exclusion sociale des femmes en grande précarité et a des conséquences importantes sur leur vie sociale et professionnelle.
L'article 5 du texte prévoit l'interdiction de la destruction par les entreprises des produits non alimentaires neufs. L'amendement vise donc à inciter les entreprises à faire des dons de produits de première nécessité aux associations reconnues d'utilité publique, qui accompagnent les populations en situation de précarité, et ce, en défiscalisant ces dons à hauteur de 75 % contre 60 % aujourd'hui.