Comme l'a précisé le rapporteur, les crédits de l'enseignement scolaire ne sont pas discutés dans le cadre de cette séance, même si, j'en conviens, c'est le ministère de l'agriculture et de l'alimentation qui gère l'enseignement technique agricole et la recherche en la matière.
Toutefois, si vous avez bien lu le projet de budget que nous soumettons à votre approbation, vous avez pu constater que l'enseignement agricole fait partie de ses priorités. Il est en effet indispensable de préparer aujourd'hui les nouvelles générations à s'installer demain dans les exploitations agricoles ou à embrasser les carrières qui gravitent autour de l'agroalimentaire, de la recherche, de l'innovation et, plus largement, de l'économie agricole.
Des protocoles financiers pluriannuels garantissent aux fédérations du temps plein de l'enseignement privé un montant constant sur toute la période d'application. Sur la période 2012-2017, la dépense par élève pour le privé « à temps plein » a augmenté de 15 %, soit plus que pour le public, ce qui a réduit l'écart entre les deux secteurs. L'État respecte donc sa parole : il continue à travailler avec les représentants de l'enseignement privé. C'est en ce sens que mon cabinet a reçu les organisations syndicales. Je me suis également engagé à entamer un dialogue avec elles. Nous souhaitons améliorer le soutien financier apporté à l'enseignement agricole privé, en dépit d'un cadre budgétaire contraint et d'un contexte de baisse continue des effectifs dans ce domaine. Je sais toutefois la place qu'occupe l'enseignement, qu'il soit public ou privé, notamment l'enseignement agricole, dans les territoires : il se traduit en termes d'emploi, de formation et de maillage territorial.
Je tiens enfin à rappeler que 98 % des élèves sortent de l'enseignement agricole avec un emploi, ce qui démontre l'inclusion dans l'emploi de l'enseignement agricole.