Oui, c'est dans la chute que se trouve le venin ! Monsieur le ministre, dans la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, deux articles sont consacrés à l'enseignement agricole – vous vous en souvenez puisque vous faisiez partie de la même commission que moi. Or votre prédécesseur a réussi l'exploit de rédiger ces deux articles dédiés à l'enseignement agricole sans que les mots « enseignement privé » y figurent, bien que, comme vous l'avez rappelé, la majorité des établissements agricoles soient privés et témoignent d'une réussite aussi formidable qu'avérée des élèves. Le taux d'emploi à la sortie est excellent grâce à des dispositions qui sont propres à l'enseignement privé et qui devraient inspirer l'enseignement public.
Cet amendement traduit l'inquiétude des acteurs de l'enseignement privé. Il s'agit non pas d'opposer le public au privé mais, à tout le moins, de mettre à égalité deux systèmes d'enseignement qui se répondent et ont chacun sa place. Or, aujourd'hui, c'est une évidence, l'enseignement agricole privé ne bénéficie pas des mêmes aides que l'enseignement agricole public, ce qui est injuste. Je tiens à insister sur cet amendement qui vise à tendre à la parité entre les deux systèmes.