Monsieur Lambert, je ne peux pas parler au nom de tous les députés, mais sachez que nous avons réellement la volonté d'avancer et que notre conviction est tout aussi forte que la vôtre. Quand nous émettons un avis défavorable sur l'un de vos amendements, ce n'est évidemment pas contre vous. Nous connaissons votre engagement de longue date en faveur de l'économie circulaire : vous êtes à l'origine de la création de l'Institut national de l'économie circulaire ; votre action est importante et nous aide à repousser les limites de notre politique. Croyez-moi, lorsque nous émettons un avis défavorable sur l'un de vos amendements, c'est uniquement parce que la mesure qu'il propose ne nous semble pas envisageable techniquement. Les amendements que vous présentez sont toujours intéressants et proposent des solutions souvent innovantes. Nous allons donc continuer de travailler pour apporter de véritables réponses aux questions que vous soulevez et, chaque fois que cela sera possible, des réponses favorables.
Nos choix représentent, en amont, beaucoup de travail. Nous sommes collectivement mobilisés autour du même objectif, sans volonté aucune de mentir aux Français ou de repousser telle ou telle mesure. Nous voulons mettre en oeuvre une véritable transition écologique – ce dont, je crois, madame la présidente peut témoigner – , qui parvienne, malgré les difficultés que cela représente, à concilier la solidarité et l'écologie.
Nous avançons donc, mais en laissant le moins de monde possible sur le bord du chemin. Je sais que vous partagez cette préoccupation. Continuons donc de travailler, sans nous accuser les uns les autres de manquer d'ambition. Chacun d'entre nous tente, à son niveau, de concilier des réalités différentes.