Les modalités d'attribution des fonds issus de la réserve parlementaire n'étaient en effet pas satisfaisantes, malgré l'effort de transparence engagé par l'Assemblée nationale. Ce dispositif, souvent jugé comme un simple saupoudrage de fonds consentis pour des raisons politiques, n'était pas à la hauteur des grands enjeux du secteur. Compte tenu de l'engagement quotidien des bénévoles associatifs sur le terrain, c'est un meilleur accompagnement que nous devons aux structures associatives.
Toutefois, il est vrai que la suppression de la réserve parlementaire à compter de l'année 2018 conduira de facto à une diminution des crédits ouverts au bénéfice du tissu associatif par rapport à la loi de finances pour 2017.