… ou un rabot, comme il vous plaira de dire, de 50 %. Je le répète, cela ne me semble pas illogique.
Je vous remercie, monsieur le ministre, pour les précisions que vous nous avez données. L'amendement du Gouvernement est uniquement de crédit : il vise à ajouter 25 millions d'euros d'argent frais au programme « Jeunesse et vie associative ». J'y suis donc bien évidemment favorable, et je retirerai l'amendement no 134 de la commission.
Je voudrais donner d'autres précisions. Vous l'avez dit, monsieur le ministre, le vecteur par lequel transiteront les fonds que cet amendement vise à ouvrir, à savoir le FDVA, doit être modifié totalement. En effet ce genre de fonds n'arrive que rarement dans les territoires – dans mon département, il n'est arrivé que 21 000 euros à ce titre cette année, dont 11 000 euros pour la Ligue de l'enseignement. En outre, comme vous l'avez dit, le FDVA dans son état actuel ne peut verser de subventions aux associations sportives. Ce point doit évidemment être modifié.
D'une manière plus générale, cet argent doit être géré au plus près des problèmes, à un niveau où les responsables savent quels sont les besoins en termes associatifs, c'est-à-dire au niveau des départements plutôt que des régions. Prenons le département de la Lozère : je doute qu'une commission régionale, qui se réunirait du côté de Toulouse, serait suffisamment informée de ce qui se passe dans ce département ! J'ai cité la Lozère ; j'aurai aussi bien pu citer un autre département, qui m'est encore plus cher, situé près de la frontière italienne.
Nous sommes donc satisfaits de l'ouverture de ces 25 millions d'euros de crédits, qui seront gérés – je l'espère – de façon partagée par l'État, les collectivités et le monde associatif…