Cet amendement n'a pas été examiné par la commission des finances. Cependant, comme l'a dit M. le rapporteur général, nous ne pouvons qu'y être favorables : 25 millions d'euros pour le FDVA, c'est une excellente chose. Nous en sommes ravis. Cependant, il est vrai que nous avons quelques réserves concernant le fonctionnement de ce fonds.
Pour en revenir à l'amendement no 134 , dont M. le rapporteur général a annoncé le retrait, je précise qu'il avait recueilli le soutien de la quasi-totalité des groupes politiques. C'est un point essentiel : nous avons réussi à nous réunir, quelles que soient nos couleurs politiques, à nous mettre d'accord sur un amendement – qui était, je le précise, un amendement d'appel. Encore une fois, il n'était pas question de toucher aux crédits du programme « Sport », loin de là !
Nous nous sommes mis d'accord sur un deuxième point : il est nécessaire qu'il n'y ait pas de plancher. Aujourd'hui, le FDVA répond à des demandes qui ont une certaine consistance.
Durant ces réunions de travail, nous avons abordé plusieurs cas. J'en citerai un tout simple, celui d'une association d'anciens combattants qui a besoin d'un nouveau drapeau pour sa section : aujourd'hui, son dossier n'arrive pas jusqu'au FDVA, de même qu'une demande de maillots de sport pour une équipe de football de quartier. Voilà des signaux d'alerte qui appellent de notre part une confiance vigilante. C'est pourquoi, à titre personnel, je suis favorable à cet amendement et j'espère qu'il sera adopté à l'unanimité.