L'amendement fait clairement apparaître la filière de la propulsion par le vent dans le projet de loi et permet de ne pas différencier le niveau d'aide selon le caractère principal ou auxiliaire de la propulsion vélique, de manière à stimuler l'ensemble de cette filière en pleine émergence.
Le taux de suramortissement de 125 % s'aligne sur celui applicable à la propulsion à l'hydrogène et aux autres propulsions décarbonées à la suite d'un amendement du Gouvernement lors de l'examen du PLF au Sénat.
Il s'agit donc de pousser plus loin la même ambition, en accompagnant les armateurs français dans la concrétisation de leurs projets décarbonés et dans le développement de modèles économiques durables. Cet objectif est conforme à l'appel du Président de la République à repenser le transport maritime, lancé à l'occasion du G7 à Biarritz, comme à l'engagement pris en mars 2018 par Élisabeth Borne – alors ministre auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports – d'adopter une stratégie ambitieuse de réduction des émissions de CO2 du transport maritime.
C'est un bel amendement, que je vous saurais gré d'adopter.