Que n'avons-nous pas entendu, au mois de juillet et, sur un ton peut-être un peu plus doux, aujourd'hui même ? Après la suppression de la réserve, on nous a accusés d'être anti-parlementaires et, à l'instant, de nous montrer totalement indifférents au sort des associations, et donc du sport. Les deux amendements gouvernementaux – celui qui vient d'être adopté comme celui que nous examinons à présent – prouvent le contraire : dans un contexte budgétaire contraint et douloureux, des sommes significatives sont dégagées pour soutenir les associations ainsi que les encadrants qui les animent.
Nous l'avions pourtant annoncé au mois de juillet : ce qui était supprimé, ce n'était pas l'argent destiné aux projets associatifs, mais le pouvoir du député d'octroyer des subventions.
Quoi qu'il en soit, nous ne ferons pas l'économie d'une réflexion sur l'avenir du mouvement associatif : on ne peut pas se contenter de constater que de multiples associations de taille modeste dépendent de subventions d'un montant faible.
Nous ne sommes en outre pas très performants en matière de collecte des fonds européens, qu'il s'agisse du Fonds social européen ou des fonds régionaux.