Merci, monsieur Le Drian. Je connais votre engagement. Je voudrais cependant obtenir une réponse du Premier ministre, tant il me semble que la question des droits de l'homme ressortit à l'identité de la France : quelle est la volonté du chef du Gouvernement en la matière ?
Depuis plusieurs mois, je m'entretiens avec des responsables politiques camerounais de tous les partis, sans exclusive, comme Akere Muna, Maurice Kamto, Sisiku Ayuk Tabe et bien d'autres. Une voie vers un Cameroun apaisé est encore possible. La France, lors du discours d'Emmanuel Macron du 28 novembre 2017 à Ouagadougou, avait permis de nourrir quelques espoirs. Est-ce encore le cas aujourd'hui ?
La scène se déroule le 6 décembre lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies à New York : alors que l'escalade de la violence au Cameroun est à l'ordre du jour, la France n'est pas présente !