La rencontre avec les dirigeants africains doit permettre de dresser un bilan de la relation entre le G5 Sahel et l'opération Barkhane conduite par l'armée française. Lors de cette réunion, le Président de la République attend qu'ils « clarifient et formalisent leurs attentes à l'égard de la France et de la communauté internationale ».
Les chefs d'État des pays du G5 Sahel ont tenu, dimanche dernier, à Niamey, la quatrième session extraordinaire de leur conférence. En écho aux propos du Président de la République, ils ont appelé la communauté internationale à renforcer son action, notamment en plaçant le mandat de la force conjointe sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies.
La France, depuis le début de la crise, soutient ces pays sahéliens, dont l'action est amenée à se renforcer. Il nous faut maintenant accélérer la stabilisation et la sécurisation de la région. Le Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel adopté à Biarritz cet été est un préalable important : nous espérons des avancées.
Monsieur le ministre, dans l'hypothèse où ce sommet déboucherait sur un nouvel appel en faveur d'une mobilisation plus large, afin d'éviter que le chaos ne l'emporte dans la bande sahélo-saharienne, disposez-vous d'éléments sur une évolution possible de la position de la communauté internationale ? Sur le plan sécuritaire notamment, le versement des aides financières de la part des partenaires de la force conjointe G5 Sahel est particulièrement attendu…